Article du Monde – « Affaire Créteil »

Le « proxénétisme des cités », une filière d’un nouveau genre en pleine expansion

Cette filière de prostitution franco-française caractérisée par son amateurisme prospère à l’ombre des réseaux internationaux et enrôle des mineures.

LE MONDE | 05.04.2018 à 06h20 • Mis à jour le 05.04.2018 à 16h03 | Par Julia Pascual

Dans le secret de chambres d’hôtels du Val-de-Marne et de Paris , une demi-douzaine de filles étaient maintenues dans un état de « quasi-séquestration ». Elles recevaient chacune une dizaine de clients par jour pour le compte de proxénètes à peine plus âgés qu’elles.

Cinq hommes, aujourd’hui âgés de 25 à 33 ans, sont poursuivis pour avoir animé ce réseau de prostitution, en 2012. Vendredi 6 avril, au tribunal de Créteil (Val-de-Marne), leur procès se tiendra entre deux dossiers de violences conjugales. L’espace d’un après-midi, il nourrira la chronique d’une forme de prostitution en pleine expansion.

Le « proxénétisme des cités », ainsi que le désignent les policiers, trouve souvent ses maîtres d’œuvre parmi les seconds couteaux de la délinquance, les déçus des stups et ceux revenus de l’escroquerie à la petite semaine.

Depuis quelques années, ces filières franco-françaises prospèrent au milieu des réseaux internationaux, en recrutant dans les foyers de l’aide sociale à l’enfance, à la sortie des lycées, sur Facebook ou Snapchat. « Plus d’une victime sur deux identifiées est mineure, ce qui diffère des réseaux étrangers classiques », note Jean-Marc Droguet, directeur de l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (Ocrteh).

Logement transformé en maison de passe

Celles qui sont exploitées par ces souteneurs d’un nouveau genre s’expriment peu. « Il peut y avoir une peur des représailles, considère Arthur Merle-Beral, conseil de l’association Agir contre la prostitution des enfants (ACPE), partie civile au procès de Créteil. Mais c’est aussi un mélange de honte, d’envie de tourner la page et d’absence de prise de conscience. Elles ne se rendent pas nécessairement compte de la gravité des faits et ne se considèrent pas toujours comme des victimes. »

Le contenu des auditions de plusieurs adolescentes qui se prostituaient dans un appartement d’Argenteuil (Val-d’Oise), en 2015, traduit une approche banalisée de ce commerce du corps. « Pourquoi participiez-vous à tout ça ? », demande la juge d’instruction à Anaïs, 16 ans au moment des faits. « Franchement, je ne sais pas, répond-elle. Presque tout mon entourage faisait ça, mes contacts sur les réseaux sociaux , on voit ça tout le temps, c’est devenu commun, ma copine m’en a parlé, et ça s’est fait. »

L’adolescente, en décrochage scolaire après avoir entamé un CAP restauration, se prostitue, avec une amie, pour le compte de « garçons » d’une cité du 19e arrondissement. Pour ne pas être seules pendant les passes, l’une et l’autre se cachent à tour de rôle sous le lit ou dans la salle de bains des chambres d’hôtel. Anaïs est ensuite placée sous la coupe d’un certain « So », devenu brièvement son petit ami, avant de travailler pour Cherlie H., une mère célibataire de 22 ans dont le logement d’Argenteuil a été transformé en maison de passe.

« L’effet Zahia »

« Comment viviez-vous les prestations de domination que vous donniez ? », demande la même juge à une autre victime du réseau, Léa. « Je trouvais ça marrant, c’était n’importe quoi », répond-elle. Léa devait insulter , frapper , déféquer ou uriner sur des clients. Si la jeune fille explique être passée à l’acte pour aider sa proxénète, qui vivait seule avec son enfant de 3 ans, elle a aussi voulu « [se] faire un billet ». « Que pensez-vous aujourd’hui de cette activité de prostitution par rapport à vousmême, à votre corps ? », insiste la magistrate. « Moi, ça ne me dérange pas, répète Léa. Il y en a partout. C’était de l’argent facile, c’est tout. »

« On appelle ça “l’effet Zahia” », analyse un magistrat du parquet de Paris, en référence à l’ancienne prostituée qui a accédé à la notoriété à travers une affaire impliquant des joueurs de l’équipe de France de football . Reconvertie en créatrice de mode , Zahia Dehar a donné, selon la même source, « une image glamour de la prostitution, l’image de quelqu’un de célèbre et qui gagnait beaucoup d’argent ».

Anaïs reconnaît en audition avoir cédé à la facilité. « Pas d’entretien d’embauche, pas de refus », résume-t-elle. C’est aussi ce que soutient Mickaëla, qui s’est prostituée à 16 ans dans cet appartement d’Argenteuil.
« Pourquoi aviez-vous besoin d’argent ?, l’interroge la juge d’instruction.
– Parce que ça n’allait pas avec ma mère, donc j’en avais besoin pour acheter des cigarettes, m’habiller, prendre soin de moi.
– C’est extrême comme solution, vous ne trouvez pas ?
– Je ne sais pas. Vous me dites que j’aurais pu, par exemple, travailler au McDo, c’est vrai, mais les salaires ne sont pas élevés. »

Un commerce 2.0

La plupart des filles du réseau de Cherlie étaient dans une situation fragile. Mickaëla suivait une scolarité en dilettante et fuguait régulièrement du domicile familial. Son père est décrit comme « SDF » et « bipolaire ». Léa, elle, se trouvait dans un centre pour sans-abri au moment de son audition et envisageait de s’inscrire en CAP d’esthétique. « Les jeunes filles sont recrutées facilement parce qu’elles ont besoin d’argent ou sont fascinées par un petit caïd. Et elles sont obligées d’avoir une protection, parce qu’il y a énormément de violence de la part des clients », explique Jean-Marc Droguet, de l’Ocrteh.

Un autre dossier, jugé en 2015, à Paris, détaille l’étendue des « services » fournis par le réseau aux prostituées, dans un fonctionnement aussi amateur que cupide. Un certain Jérémie et une dizaine de lieutenants ont ainsi exploité une quinzaine de filles entre l’été 2012 et l’été 2013. Le proxénète leur procurait des téléphones, des préservatifs, des lingettes et autres gels lubrifiants. Ses hommes de main assuraient la sécurité et le secrétariat, à travers la gestion des annonces et des appels de clients. Elles n’avaient plus qu’à faire les « escortes » dans les hôtels Pullman ou Formule 1 de la région parisienne, ou dans un appartement de la capitale. Entre dix et quinze clients chaque jour, de 10 heures à 22 heures.

Ce proxénétisme est un commerce 2.0 qui draine sa clientèle sur les sites d’annonces en ligne comme Vivastreet ou Wannonce, et loge dans les chaînes hôtelières ou les meublés d’Airbnb.

Dans un premier temps, le phénomène est « passé au-dessous des radars », reconnaît Jean-Marc Droguet. Parce que la prostitution était jusque-là majoritairement étrangère et que l’absence de structuration des réseaux a contribué à leur invisibilité. Aujourd’hui encore, la police ne parvient pas bien à en circonscrire les contours.

« Profits rapides, énormes, en cash et sans préparation »

« C’est du microproxénétisme sans logistique, un jeune peut se lancer en trois clics », observe à son tour Grégoire Théry, secrétaire général du Mouvement du nid, une association de lutte contre la prostitution. La prise de risque semble faible comparée à d’autres formes de délinquance. De fait, les groupes d’enquêteurs spécialisés sont quasi inexistants en dehors de Paris et de Marseille . « Toutes les ressources sont parties vers les stups depuis dix ans. Il y a des zones en France où on n’a aucune détection possible », s’inquiète Jean-Paul Mégret, patron de la brigade de répression du proxénétisme de la police judiciaire parisienne.

Le filon est pourtant voué à prospérer . « Ce sont des profits rapides, énormes, en cash et sans préparation, confirme Jean-Marc Droguet, de l’Ocrteh. La chambre coûte en moyenne 50 euros, l’annonce 100 euros, pour plusieurs centaines d’euros de passes par jour, à multiplier par autant de jours et de filles. » Résultat : « Le proxénétisme des cités explose, remarque M. Mégret. C’est devenu le tiers de notre activité. » Sur l’ensemble du territoire, les différents services de police ont traité vingt et un dossiers en 2015, quarante-huit en 2016, et ce chiffre a continué d’augmenter en 2017.

Jérémie, l’homme du réseau parisien, a été condamné à six ans de prison en 2015. Lorsqu’il s’est lancé, alors âgé de 23 ans, dans cette activité, en 2012, il présentait une vie familiale chaotique, un parcours scolaire et professionnel dans l’impasse et, déjà, un pedigree de délinquant récidiviste, surtout fait de vols aggravés et de délits routiers.

Avec son « bras droit », Fatoumata – une jeune femme de 20 ans au casier vierge, mais au parcours de vie dissolu –, ils partaient « à la chasse », parmi ses connaissances ou dans la rue. Les filles se voyaient proposer un job d’« escorte », à 1 000 euros la semaine. « Y’a pas une fille que j’ai aidée à trouver la vocation, jurait pourtant Jérémie lors de son interrogatoire. Je suis pas fier de ce que j’ai fait, mais, dans tous les cas, c’était déjà des prostituées. C’est pas comme si j’avais gâché une vie. » De fait, certaines filles avaient déjà « travaillé », dans des salons de massage par exemple. D’autres se sont présentées spontanément à lui pour proposer leurs services.

Surveillance et violences

Il fallait « taffer », comme leur écrivait Jérémie dans ses SMS, « assurer », faire « des scores ». Pour 150 euros la demi-heure, 200 euros l’heure. Les prostituées remettaient l’intégralité de leurs gains en fin de journée et, le dimanche, elles touchaient un salaire dont étaient défalqués les frais de téléphone, de logement, de repas, de fournitures. Mais également la rémunération de Jérémie et celle de tous ceux qui, de près ou de loin, concouraient au réseau.

« Les filles ramènent en général entre 300 et 1 000 euros par jour, résume Jean-Marc Droguet. Après, il y a un système de partage, en fonction de l’emplacement, du rabattage, du système de prise en charge. Certaines touchent 50 % de la passe, d’autres ne touchent rien. »

Les proxénètes qui doivent être jugés vendredi 6 avril à Créteil facturaient le coût de la cocaïne et du cannabis consommés par les prostituées entre deux passes. L’une d’elles, Lucie, a admis au cours de l’enquête que, « depuis plusieurs mois, elle ne percevait plus ses gains et qu’elle craignait des représailles envers sa famille et elle-même ». Elle assure avoir pourtant rapporté 48 000 euros pour trois cents prestations sexuelles par mois.

« La vraie différence avec d’autres systèmes d’exploitation, c’est qu’ils prennent le plus d’argent possible dans le laps de temps le plus court possible, analyse M. Mégret. Ils traitent mal les filles, leur fixent des objectifs sans commune mesure avec une gestion “longue durée”. » Anastasia Pitchouguina, conseil de l’ACPE, ajoute que « la contrainte arrive assez vite, que ce soit par le biais d’une surveillance ou de violences ».

Séquestration et viol

Alors qu’un des lieutenants de Jérémie se plaint d’une fille susceptible d’alerter la police, le proxénète lui enjoint de « la frapper (…) comme un homme ». Puis son bras droit, Fatoumata, menace l’adolescente de 16 ans de la « ramener à Strasbourg chez [sa] maman et [son] papa » et de la « cogner là-bas ».

Dans l’appartement d’Argenteuil, Cherlie, elle, n’hésitait pas à envoyer un homme de main chercher une fille à la sortie du lycée pour qu’elle satisfasse les clients. Quand Chaima, une orpheline de 19 ans, a refusé de revenir « travailler », elle a été enlevée à son foyer et séquestrée chez Cherlie, où elle dit avoir été violée plusieurs fois par des hommes de main et contrainte de faire des passes. Jusqu’à ce qu’elle demande à un client d’alerter la police.

« Aujourd’hui, ce qui limite ces réseaux, c’est leur absence de réflexion sur le long terme, considère M. Mégret. Les proxénètes claquent l’argent, se paient des voyages en Thaïlande ou dans les Caraïbes. Ils tâtonnent. » « Nous craignons une véritable structuration », résume son collègue Jean-Marc Droguet.

Article paru dans le journal Le Monde à retrouver ici. 

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