« C’est le procès de la société » l’ACPE dans l’article du Parisien sur « l’affaire Pontoise »
Relation sexuelle avec une fillette de 11 ans : l’affaire renvoyée au parquet
L’homme de 28 ans devait être jugé ce mardi au tribunal de Pontoise pour atteinte sexuelle et non pour viol comme le souhaitait la famille de la fillette. Les juges ont décidé de renvoyer l’affaire auprès du parquet pour qu’il approfondisse l’enquête.
« C’est le procès de la société »
Ce qui ne semble pas inutile dans une affaire aussi complexe. « C’est le procès de la société que l’on fait ici, celle de la pensée du type : c’est une victime mais bon, elle l’a un peu cherché quand même », lance Armelle Le Bigot Macaux, présidente de l’association Agir contre la prostitution des enfants (ACPE) qui s’est constitué partie civile dans cette affaire. Le cas de la petite Sarah est en effet, selon cette association, très symbolique d’une problématique actuelle avec d’un côté, des enfants que l’on fait grandir trop vite avec des réseaux sociaux très virulents et une vision de la sexualité déformée par la pornographie en libre accès sur Internet. Et de l’autre côté, la nécessité de protéger les enfants de cette « ouverture sexuelle non protégée »
Pour la défense, c’était plaidable
« Sarah est une petite fille qui a effectivement un peu joué avec son corps et qui était effectivement un peu sur le mode de la séduction. D’un point de vue technique, elle sait très bien comment faire une fellation, c’est une pré-ado qui se pose beaucoup de questions », constate encore Armelle Le Bigot Macaux. Mais que se passe-t-il lorsqu’une fillette de son âge va jusqu’au bout ? « C’est l’état de sidération, évidemment qu’elle ne se bat pas, qu’elle ne se défend pas, il lui a dit qu’il lui apprendrait… », conclut-elle.
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